tapisserie ancienne

La Tapisserie

histoire

De nombreuses villes italiennes donnèrent asile à de petites colonies de tisserands et ciseleurs islamiques.
Au 14ème Siècle, les tissus de Florence, de Mila, et de Lucques étaient très renommé pour leur qualité. Toutes ses villes ainsi que Gênes, façonnaient du velours frappé.
Dans son histoire des inventions modernes, Pancirollus parle de  » hole serica villosa= velours ainsi appelé parce qu’il avait la rugosité des poils « .
Ce velours était sans doute tissé avec de la soie – d’où sa rugosité. (soie sauvage)
C’est de Chypre et de Lucques que venait le célèbre drap d’or qui fût vendu en Angleterre pour l’équivalent de 300livres/mètre.

Les tapisseries consistaient un élément essentiel de la décoration intérieur au Moyen-Age.
La fabrication des tapisseries semblent avoir connu un regain de faveur au 12ème siècle, sans doute sous l’influence des tapis de hautes lisses tel que les Ghiim.
Les principaux des ateliers du Moyen-âge se trouvait à Paris et à Arras.
Pour désigner les tapisseries de hautes lisses, on disait communément des arrazzil.

Ce fut en 1477, après la prise de Bruxelles, par Louis XI, que les lissiers s’installèrent dans cette ville.
L’emploi des tapisseries murales s’expliquent sans doute par la mobilité des cours européens donnés au Moyen-Âge.
Le roi de France, en particulier, se déplaçait très souvent accompagné d’une suite importante de gentilshommes qui couchaient presque tous sous des tentes.

Selon les relations du temps, un gentilhomme de la cour portait le titre de conducteur du sommier de la tapisserie, il était spécialement chargé de l’animal qui portait le coffre au tenture.
Facilement roulées, déroulées, puis suspendues, les tapisseries permettaient au roi de conserver au roi son apanage de lustre et de prestige.
C’est pour cette raison également que l’on a toujours associé les tapisseries à la royauté et aux cérémonies royales.

 

Technique

La tapisserie est un tissu fabriqué sur un métier à tisser – il serait intéressant de les distinguer mais cela est possible aussi de réaliser une tapisserie sur un métier à tisser traditionnel et moderne.

Le principal est que les fils de chaîne soient mis sous tension sur un métier (ou un cadre), et le fil de trame est transmis par un mouvement mécanique de va-et-vient sur tout ou en partie sur l’ouvrage. Souvent la tapisserie est une réalisation textile décorative d’ameublement, se classant dans les arts décoratifs.
La tenture murale d’une pièce peut être constituée d’une seule ou d’une ensemble de tapisseries.

 

Impossible de vous parler de la tapisserie sans vous parler de Tapta.

TAPTA

En quelques mots, c’est une sculptrice belge d’origine polonaise morte en 1997 et née en 1926.

Elle étudie à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles,
séjourne au Congo belge de 1950 à 1960.Elle dirige l’atelier de sculpture souple à La Cambre de 1976 à 1990, et l’atelier “Structure” de la Fondation de la Tapisserie à Tournai à partir de 1980.
Elle devient directrice du Musée de la Tapisserie ( TAMAT) à Tournai, principale ville licière du pays aux XVème et XVIème siècles.
Après les sculptures textiles faites de cordages très structurés de ses débuts, dans les années 70, elle choisit le néoprène, caoutchouc synthétique, souple et rigide à la fois.
Dès les années 80, Tapta interroge la flexibilité des matériaux, la rigueur et la radicalité des lignes et des formes, la couleur noire qui intensifie l’énergie et la tension. Une démarche minimaliste et qui se pose aussi en critique du monde contemporain et du monde postindustriel.
En 1985, elle présente « Voûtes flexibles », à la station Veeweyde du Métro de Bruxelles.
Elle crée des espaces –spirales, parcours, passages – où il n’y a ni intérieur, ni extérieur – comme des lieux de transition, de médiation et de liberté.
Déployées au sol ou debout, les structures noires et mates se lisent comme une écriture sobre et énergique où alternent les pleins et les vides.
tapta

Tapta 1976 – différents angles de perspectives exploités vis-à-vis de l’époque

Tapta – une précurseuse pour l’époque.
Sa vision et ses constructions repoussent la vision d’origine qu’on peut avoir de la tapisserie, elle questionne la structure et l’esthétisme.
Ces influences sont complètement influencée par son séjour au Congo.
Elle ose visité des points de vue que personne d’autres n’a osé avant elle.
Pour une vision de la tapisserie modernisée; https://designmag.fr/tapisserie-tendance-retour.html

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